Le Graal est le secret le plus mystérieux du Moyen-âge. Son origine se perd dans la nuit des temps. Comme tous les symboles sacrés, le Graal s'est imposé avec force à la conscience intérieure d'une époque éprise de spiritualité et d'élévation car il évoquait pureté et révélation, sacrifice et guérison parfaite.
La Sainte Coupe passe de bouche en bouche, voyage de tradition en tradition. C'est le chaudron magique des druides de Celtide. Il apparût en Perse, ressurgit chez les premiers chrétiens gnostiques et les Manichéens puis vient animer la Gnose médiévale. On le trouve au Pays de Galles (Gladstonbury), à Fécamp et à Bruges, sur le Rhin et surtout dans les Pyrénées, le nord de l'Espagne et le Languedoc.
Le mot Graal vient de "grasal" et désigne, en langue d'oc, un vase de terre et une large coupe. Les Templiers parlaient du "Sant Grésal" ou du "Sant Gréal".
Voici ce qu'en dit Antonin Gadal:
« Le Graal, le sang de Christ, c'est la pureté, la perfection.
Le chemin du Saint Graal, c'est le travail de chaque jour pour éviter le Mal, pour rester dans le Bien ; c'est le symbole qui doit nous guider dans nos efforts pour suivre ce chemin.
On a souvent dit que le Graal était un symbole matériel de la foi chrétienne !
Mais cela n'est pas en harmonie avec la sagesse des Cathares pyrénéens, puisqu'ils rejetaient tous les symboles matériels, se limitant aux formes les plus simples du culte".
Ne portant pas d'armes, les Cathares ne pouvaient pas être les gardiens, défenseurs de reliques matérielles contenant le "Sang du Christ". La lettre tue, l'Esprit vivifie !
Le mot "symbole" doit être pris dans son sens ésotérique. Il ne peut venir à la pensée de personne que le sang de Jésus-Christ ait pu se conserver pendant des siècles ».
source: Intemporalité du Graal et Le Graal, un symbole ? (Gadal Catharisme)